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3 questions à Geoffroy Dhellemmes de France Pélagique

Chaque mois, découvrez nos adhérents en 3 questions ! Ce mois-ci, Geoffroy Dhellemmes de France Pélagique, répond à nos questions.

Quelle est votre activité ?

Les 2 chalutiers de l’armement pêchent et surgèlent à bord des poissons dits pélagiques : hareng, maquereau, chinchard, merlan bleu. Un poisson est appelé pélagique lorsqu’il vit dans les eaux proches de la surface ou entre la surface et le fond. La plupart des poissons pélagiques sont grégaires, ce qui signifie qu’ils vivent en groupe et nagent en bancs concentrés. Des plans de gestion durable et responsable régis par la Commission Européenne, encadrent leur capture (zones de pêche, quotas, interdiction totale des rejets).

Les espèces pélagiques parcourent souvent de longues distances et migrent à différentes périodes de l’année du nord au sud, autour de l’Irlande, de l’Angleterre, de l’Écosse, en Manche et dans le golfe de Gascogne.

France Pélagique utilise des chaluts pélagiques simples, tractés par un seul navire. Le chalut évolue en pleine eau, entre la surface et le fond, sans être en contact avec ce dernier.

Les poissons capturés à l’état sauvage en général et les poissons pélagiques en particulier, tels que le hareng et le maquereau ont l’une des empreintes CO2 les plus faibles par rapport à toute autre protéine animale.

A qui s’adressent vos produits/services ?

Le poisson pélagique surgelé en mer a une valeur marchande très faible, ramenée au kilo, comparée à celle des espèces démersales, notamment les espèces dites « nobles ». La demande sur les marchés français et, plus largement, européens, est faible.

Les poissons pélagiques représentant une source de protéines peu onéreuse, ils répondent à ce titre à une demande réelle et soutenue de marchés internationaux (marchés africain, européen et asiatique notamment).

Notre poisson est ainsi exporté dans le monde entier, via les Pays-Bas (plaque tournante connue et reconnue de la vente des espèces pélagiques).

En 2021, FP s’est associé à une entreprise de saurisserie à Fécamp, Sepoa-Delgove, pour faire renaître une filière de hareng 100% français : pêché par des équipages français, sur des bateaux battant pavillon français, transformé en France, et proposé aux consommateurs français via des réseaux de distribution français.

En quoi l’innovation et la recherche sont importantes dans votre secteur d’activité ?

Qu’il s’agisse des moteurs de nos navires, de leur système frigorifique, ou des engins de pêche, l’innovation permet de réduire l’empreinte de nos activités sur les écosystèmes (moindre empreinte carbone, sélectivité accrue des captures…).

Les équipements en passerelle et à l’usine, que l’innovation rend toujours plus ergonomiques, permettent de réduire la pénibilité des métiers à bord, et de renforcer la sécurité, qui est pour nous une préoccupation constante.

La qualité du poisson proposé aux consommateurs profite des innovations apportées à l’usine en termes de procédés de tri et de surgélation.

L’armement permet par ailleurs à la communauté des chercheurs de disposer de données précieuses pour mieux comprendre et respecter l’environnement halieutique, qu’il s’agisse de la ressource ou des écosystèmes environnant, en accueillant des observateurs à bord pendant les campagnes de pêche, et en leur faisant part d’observations de terrain (comme les modification des migrations saisonnières et des zones de frai)

 

Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page de cet adhérent !

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